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Végie végan et moi

 

Il y a 20 ans, j’étais dans un ashram du sud de l’Inde, pays où les vaches sont sacrées, à Trivandrum exactement et à l’occasion d’un cours sur la nutrition, l’on nous projeta un documentaire sur la production d’alimentation en Occident. C’est là que j’eus mon premier gros choc. Batteries de bovins engraissés dans des cages sans bouger, qui filaient à l’abattoir sans avoir vu un brin d’herbe de leur vie. Idem poules, poulets et autres animaux. Je passe sur ce sujet trop horrible, à présent tout le monde sait cela.

Et heureusement il y a encore des animaux comme cette vache sur la photo qui nourrit... des agneaux !

 

 

 

Pourtant ça n’est pas à Trivendrum que le « végétarisme » est apparu dans ma vie. Je m’alimentais encore avec de la viande et les choses se sont déroulées autrement.
Car pour moi il y a deux aspect distincts dans la question de manger, ou non, de la viande (des animaux, donc) et produits d’animaux. À mon sens ces aspects ne se mélangent pas, et il est bon de réfléchir sur chacun d’eux séparément pour ensuite, décider consciemment une attitude qui restera évolutive. Quant au "véganisme" je ne l'évoquerai que pour le qualifier de relativement extrême et non juste, pour les raisons développées plus bas. Mais bien sûr, cela n'engage que moi."Chacun fait fait fait, c'qui lui plaît plaît plaît"  :) :) :)

 


1 - La nécessité absolue où nous sommes, en tant qu’êtres vivants et comme tous les êtres vivants de la planète, de tuer pour nous nourrir :

 

 

C’est une évidence qui semble terrible et que nous avons totalement oubliée vu que nous nous approvisionnons dans des magasins sans jamais sortir notre fusil de chasse ou même un couteau. À peine parfois une canne à pêche ! Et quand il nous arrive de devoir vider le poisson pêché c’est toute une histoire (en tous cas pour moi !)…

 

 

Or  nous devrions nous rappeler que les plantes, les légumes, les fruits, les arbres,

sont des êtres vivants au même titre que les moutons, les poules, les vaches et les poissons.

 

Et que couper une salade dans le jardin relève exactement du même acte que trancher le cou d’un poulet.

 

C’est moins bruyant, mais qui sait ce que ressent la salade ?

 

Alors il ne s’agit pas de s’apitoyer en larmoyant, non, ça n’est pas l’idée.

 

 

L’idée, c’est celle qui me porte depuis toujours, qui m’a été inspirée par les Indiens d’Amérique il y a des années et que j’exprime ici à ma façon simplifiée :

 

Chaque fois qu’ils devaient tuer un bison, abattre un arbre, arracher des plantes etc. ils demandaient à la Terre tout d’abord quel bison, quel arbre, quelle plante ils pouvaient utiliser pour leur survie et ensuite lorsqu’ils étaient près du bison, de l’arbre, de la plante, ils lui demandaient la permission de prendre leur vie pour la survie de leur clan.

 

Si l’arbre, le bison, la plante disait « d’accord », ils œuvraient selon des rituels au cœur desquels trônait  la Gratitude.

La VIE était sacrée, respectée.

 

Dans le cas contraire, ils reportaient l’opération.

 

 

Évidemment, la Connexion à la Terre mère imprègne ce mode vie, connexion qui impliquait une communication permanente des humains avec toutes les créatures, connexion que nous avons presque totalement perdue et c’est bien là, la cause de notre décadence.

 

Ceci dit ceux qui ont la chance d’avoir jardin et animaux, ou bien ceux qui chassent de façon intelligente, en respectant les vivants, peuvent adopter ce genre d’attitude et j’en connais. :)

 

 

Mais même si globalement nous n’avons ni jardins ni animaux, même si nous devons acheter notre nourriture dans des marchés et supermarchés, soyons Reconnaissants aux plantes, aux animaux, à la Terre, car ils nous nourrissent.

C’est grâce à eux que nous sommes en Vie.

 

 

Mais comment être reconnaissant envers des légumes ? Même si nos carottes arrivent sans fanes et toutes coupées dans notre panier, regardons-les un temps avant de les éplucher, imaginons-les lors de leur sortie de terre et exprimons-leur notre amour, depuis notre cœur, avec la Gratitude. « Merci carotte de nourrir ma famille, mes enfants. »

 

 

Vous rigolez ? Oui, rigolez ! N’empêche, quand on commence, on ne peut plus s’arrêter, car il se passe des choses : la connexion à la Terre se renoue et c’est puissant. On peut aussi murmurer (silencieusement si vous ne voulez pas qu’on vous entende !) le simple mantra « Om » qui fera « sourire » vos carottes en leur redonnant énergie vitale (prana) et donc  luminosité. (oui on peut en rire, n’empêche cela a été prouvé par des scientifiques qui ont mesuré l’aura des légumes avant et après les chants de mantras : avant : gris // après : lumineux // CQFD)

 

 

 

Ressentir et exprimer la Gratitude nous replace dans le cercle de la vie.

 

Savez-vous que dans les anciennes civilisations, le mot « nature » n’a pas d’équivalent, n’existe pas ? Pourquoi ? Parce que pour elles, l’homme n’est pas « séparé » de quelque chose de différent de lui. L’homme fait partie d’un tout qui s’appelle univers, terre, planète, cosmos. Cette distinction « hommes d’un côté, nature de l’autre » est occidentale et représentative de notre incompréhension de l’univers.

 

 

 


 

 

 

2 – Végétarisme comme purification du corps :  

 

Le besoin que mon corps a ressenti de ne plus absorber de viandes est venu après avoir pratiqué des nettoyages du système digestif intenses (comme de puissantes vidanges en quelque sorte).

 

Alors j’ai pu constater ce que les yogis savent depuis toujours : que la viande laisse après la digestion beaucoup de dépôts toxiques dans nos tuyaux, qui obstruent la circulation et alourdissent le corps et les pensées. Nous savons maintenant que notre système digestif est rempli de neurones (on parle même de 2ème cerveau, ou 3ème avec celui du cœur) et lorsque nos intestins sont encombrés, notre cerveau lui aussi est encombré, lourd, lent. Nous en avons tous fait l’expérience.

 

 

Alors une fois que l’on a découvert la luminosité, la légèreté d’un système digestif propre, et bien on ne veut plus le remplir de cochonneries !

 

 

Comme vous le voyez, la raison pour laquelle je ne mange pas (ou peu) de viande, est toute personnelle, n’a rien d’altruiste ni d’une bonne action envers les animaux. D’autant que pour moi, c’est égal de manger des carottes ou du lapin, les deux sont des êtres vivants. D’ailleurs comme rien n’est figé pour moi, il m’arrive aussi de manger viande ou poisson, alors, comme à chaque repas, j’exprime ma Gratitude avec des mantras et de l’amour.

 

 

 

à bientôt !

 

Isabelle

Les animaux tout comme les végétaux sont des êtres pensants vivants et conscients à part entière.

 


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